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Lutte contre les violences sexistes

Lutter contre les violences sexistes, c'est combattre un archaïsme social qui entrave la liberté, l'intégrité, la sécurité des femmes

« Les violences en ligne : des violences réelles - La loi vous protège, les CIDFF vous accompagnent »

http://doc.infofemmes.com/GED_CNI/110160293834/J2100-Plaquette.pdf

Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants ·

SPHERE DE LA CONJUGALITE ET SPHERE DE LA PARENTALITE

"Un père violent n'est pas un bon père"

Dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes, la violence faite aux enfants en découle inéluctablement.

Edouard Durand Président de la CIIVISE, Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants s'exprime, que ce soit dans le cadre des violences faites aux mères que dans le cas des incestes et des violences sexuelles sur les enfants.

https://www.ciivise.fr/



Retrouvez le guide Entreprise élaboré par la Fédération nationale sur les violences dans le cadre du travail - lien suivant :https://fncidff.us20.list-manage.com/track/click?u=353977c27a6871698ba3075c7&id=fa5c0d2438&e=6e4028f789


Violences au sein du couple, violences au travail, mariages forcés, mutilations sexuelles féminines... Le CIDFF possède un connaissance approfondie des problématiques des femmes victimes de violences sexistes.

Les juristes peuvent vous aider à vous protéger, vous et vos enfants grâce à plusieurs procédures, civiles (ordonnance de protection) ou pénales (poursuites judiciaires).


Par ses connaissance des problématiques des femmes victimes de violences sexistes, le CIDFF est sollicité pour :

  • Écouter, repérer, informer, accompagner les femmes victimes de violences sexistes : violences conjugales, viols et agressions sexuelles, harcèlement sexuel, mutilations sexuelles, mariages forcés. Les équipes professionnelles du CIDFF accueillent les femmes victimes et les informent sur leurs droits, identifient leurs difficultés, offrent un accompagnement global dans leurs démarches policières, judiciaires, médicales, sociales et professionnelles.
  • Sensibiliser et former des partenaires travaillant au contact de femmes victimes de violences : police, gendarmerie, travailleurs sociaux, médecins, magistrats...
  • Prévenir : intervention au sein des établissements scolaires, organisation de journées de sensibilisation en direction du grand public et des entreprises.

Je suis victime de violences conjugales

On vous croit, vous avez des droits, vous pouvez nous en parler !

  • L'Ordonnance de protection

Cette mesure peut être prise en urgence pour vous protéger vous et vos enfants, sans obligation de passer par le dépôt d'une plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Cette mesure de droit civil peut vous être conseillée et vous pouvez être accompagnée par le CIDFF du Doubs, grâce au partenariat engagé avec les avocats et les juges. N'hésitez pas à prendre rdv pour qu'on vous explique cette possibilité.

Si vous avez des questions ou que vous souhaitez un accompagnement personnalisé, venez rencontrer nos juristes lors de nos permanences gratuites ouvertes à tous.tes sur tout le département du Doubs.

Vous retrouverez toutes les informations concernant les permanences sur le site.

Vous pouvez aussi nous appeler au : 03 81 25 66 69 du lundi au jeudi de 9h00 à 12h et de 14h à 17h et le vendredi de 9h00 à 12h00.

ATTENTION. Si vous êtes victime et que l'auteur des violences peut avoir accès à votre ordinateur ou téléphone, n'oubliez pas de supprimer l'historique de ces pages.

  • Rassembler les preuves

Il est très important que vous fassiez constater les violences que vous subissez par un médecin (violences physiques et / ou psychologiques).

Vous pouvez demander un certificat médical de constatation :

- à l'hôpital
- chez un médecin généraliste

Selon la gravité des faits, ce certificat peut être accompagné d'une évaluation d'Incapacité Totale de Travail (ITT) et de photos.

Ces ITT sont établis par les Unités Médico Judiciaire. Ces dernières sont réquisitionnées par les forces de l'ordre après un dépôt de plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Les ITT ne concernent pas directement le travail, ils sont un instrument de mesure du préjudice subi, celui-ci soit physique ou psychologique.

Tout type de preuve est admis de la part des victimes. Il est donc possible de conserver des photos des lésions consécutives à des violences physiques, des captures d'écrans de messages de menaces ou à caractère insultant, des mails, des notes vocales etc.

Ces éléments pourraient être utiles par la suite pour confirmer tout ce que vous dites.

Vous pouvez demander aux personnes ayant été témoins des violences de faire une déclaration écrite décrivant les violences. Cette déclaration doit être écrite, signée, datée et accompagnée d'une copie de la carte d'identité.

Tous ces éléments pourront vous aider si vous décidez d'entamer une procédure judiciaire.

  • Signaler les faits

Vous pouvez porter plainte auprès des services de police ou de gendarmerie. Ils.elles sont obligé.es de prendre votre plainte, même si vous n'avez pas de preuves avec vous (Code de Procédure Pénale, article 15-3).

Le commissariat compétent pour l'enquête est celui du lieu de commission des faits, mais la plainte peut être déposée à n'importe quel commissariat. Elle sera alors transmise au commissariat compétent.

Si le commissariat refuse malgré tout de prendre la plainte, vous pouvez porter plainte directement auprès du procureur de la République.
Attention, le mieux est de se faire aider par un·e juriste pour l'écriture de la plainte.

  • Se protéger en urgence

Si vous êtes en danger, vous avez le droit de quitter votre domicile en urgence en prenant les enfants avec vous.

Dans ce cas, il est essentiel de lancer une procédure visant à régulariser la situation : déposer une main-courante ou une plainte exposant les raisons du départ, et saisir le juge aux affaires familiales.

Surtout ne partez pas sans rien dire à personne, prévenez les autorités concernées.

N'oubliez pas d'emporter vos documents importants (carte d'identité, carte de séjour, carnet de santé, facture…) et les preuves des violences. Le mieux est de déposer ces papiers chez une personne de confiance avant le départ.

  • Un mari violent est-il un bon père ?

Un mari violent ne peut pas être un bon père, même s'il est présent pour eux et que les enfants l'adorent. Les enfants témoins de violences conjugales sont des victimes indirectes. Ils peuvent être perturbés gravement au même titre que leur mère. La violence, érigée en modèle éducatif, peut favoriser la reproduction. Un enfant témoin de violences conjugales pourra reproduire lui-même les violences. Il pourra aussi plus tard être lui-même victime de violences, son seuil de tolérance à la violence étant augmenté dès lors qu'il grandit dans un environnement violent. Il pourra également développer des psychotraumatismes. Les enfants ne doivent pas être exposés à la violence. Il est impératif de les extraire d'un environnement de violences conjugales.

Protéger la mère c'est protéger les enfants.

Un environnement sécurisant est indispensable à l'équilibre des enfants. Pour protégez vos enfants, vous devez vous-même être en sécurité. Il faut impérativement signaler les violences à la police. Si le père des enfants est violent psychologiquement, physiquement, sexuellement avec eux, il faut également le signaler à la police.

Si vos enfants présentent des troubles depuis le début des violences conjugales, contactez le Centre Médico-Psycho-Pédagogique (CMPP) de votre ville pour qu'ils puissent avoir accès au soin. Précisez dès le 1er appel les raisons de votre demande, évoquez les violences conjugales. Cela permet à vos enfants d'avoir une consultation plus rapidement.

Pour avoir accès un hébergement d'urgence, vous pouvez contacter le 115.

  • L'Ordonnance de protection

Cette mesure peut être prise en urgence pour vous protéger vous et vos enfants, sans obligation de passer par le dépôt d'une plainte au commissariat ou à la gendarmerie. Cette mesure de droit civil peut vous être conseillée et vous pouvez être accompagnée par le CIDFF du Doubs, grâce au partenariat engagé avec les avocats et les juges. N'hésitez pas à prendre rdv pour qu'on vous explique cette possibilité.

Je suis professionnel.le

En tant que professionnel.le, vous avez un contact privilégié avec les victimes et pouvez aider ces dernières à prendre conscience de l'existence de violences, connaître leurs droits et les différentes options dont elles disposent, les accompagner dans leurs démarches.

Adopter un bon positionnement face aux victimes est donc essentiel :

Stratégie de l'agresseur Positionnement du professionnel

Surveiller et isoler la victime

Lui rappeler qu'elle n'est pas seule, des professionnel.les sont là pour l'aider

L'humilier, la dévaloriser et la traiter comme un objet

La valoriser, lui rappeler le courage dont elle a fait preuve

Inverser la culpabilité

S'appuyer sur la loi

Faire régner la terreur

Assurer la sécurité de la victime

Assurer son impunité

La croire


Tout professionnel.le potentiellement en contact avec des femmes victimes de violences doit être formé au repérage des violences. Il est essentiel de savoir repérer, signaler, et orienter.

Le CIDFF du Doubs propose un catalogue varié de formations dédié aux professionnel.les : Vous retrouverez notre catalogue détaillé onglet formation du site.

A Besançon, si vous êtes suivi.e ou harcelé.e, grâce à l'opération " ICI ON PEUT DEMANDER ANGELA" mis en oeuvre par le CIDFF auprès des commerçants, structures volontaires et en partenariat avec la Ville de Besançon, vous pouvez obtenir de l'aide et être mis.e à l'abri.

GUIDE CONTRE LE HARCELEMENT DE RUE, lien ci-dessous :

https://www.calameo.com/books/00518666567eab0cc63d8

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